La Basilique

La Basilique dédiée à Sainte Anne est le cœur du sanctuaire. Elle a remplacé, à la fin du 19ème siècle, en 1872, la première chapelle construite par Nicolazic, chapelle devenue bien trop petite pour accueillir la foule des pèlerins.

Elle est érigée dans le champ même du Bocenno où fut trouvée la statue primitive de Sainte Anne par Nicolazic.

De style néo-gothique alliant la grâce de la renaissance, elle abrite les tombeaux d’Yvon Nicolazic (1591-1645), l’homme qui a vu Sainte Anne et de Pierre de Keriolet, le pénitent (1602-1660).

Un bas-relief sur un pilier du chœur, côté droit, signale l’endroit même où Yvon Nicolazic et ses voisins, ont découvert la statue de Sainte Anne le 7 mars 1625.

Crédit photo : ©A.LAMOUREUX – OTI Baie de Quiberon

 

 

La maison Yves Nicolazic

Située en dehors de l’enceinte du sanctuaire, elle abrite un intérieur breton reconstitué et retrace l’histoire de Nicolazic. Elle est la seule maison restant du village de Ker Anna du XVIIème siècle. Reconstruite à l’identique suite à un incendie, elle est située à son emplacement d’origine.

 

 

Le Mémorial

Ce mémorial fut construit (1922-1932) par les Catholiques des 5 Diocèses de Bretagne pour garder le souvenir des Bretons victimes de la Grande Guerre 1914-1918. Sur le mur de clôture du parc sont gravés les noms de 8000 d’entre eux. La crypte, bénie en 1927, est une chapelle pour la prière. Elle ne contient aucune tombe. Chacun des Diocèses bretons y possède son autel.

 

LES AMIS DU MÉMORIAL DE SAINTE-ANNE-D’AURAY

Siège social : 9 rue de Vannes – 56400 SAINTE-ANNE-D’AURAY (CCP Nantes 3471-06 Y)

A pour objet de conserver et entretenir le mémorial et perpétuer par tous les moyens à sa disposition le souvenir de tous les Bretons “Morts pour la France” à toutes les époques de l’histoire de la France.

Les ressources : Cotisation des membres, Dons et Subventions.

 

Vidéo du Mémorial :

 

 

 

 

La Fontaine

Lieu de la première apparition.

À Ker Anna, comme dans tous les villages, la fontaine était un lieu de rencontre : hommes et bêtes s’y abreuvaient, on y lavait le linge. En choisissant la fontaine comme lieu de sa première apparition, Sainte Anne vient nous rappeler l’importance de l’eau de la source, mais aussi et surtout de l’eau du baptême : comme l’eau est indispensable à notre vie, le baptême est indispensable pour grandir dans la Foi. L’eau du baptême nous fait enfant de Dieu, et Sainte Anne, en apparaissant à la fontaine, nous invite à revenir à nos promesses baptismales.

La statue de Sainte Anne qui domine la fontaine est la seule, sur tout le sanctuaire, qui représente Marie montrant sa mère. Toutes les autres représentent Sainte Anne désignant sa fille qui elle-même montre le ciel du doigt, conformément à la “mission” familiale résumée en ce cantique“Sainte Anne, Mère de Marie, conduis-nous vers Jésus”.

À la fontaine, donc, Marie montre sa mère, comme pour la mettre particulièrement à l’honneur en ce lieu où elle apparut pour la première fois à Yvon Nicolazic.

 

 

La Scala Santa

Son nom signifie “escalier saint”. Ce monument fut construit en 1662 par les pères Carmes. Située actuellement dans le champ de l’épine, la Scala Sancta se trouvait jusqu’en 1870 devant le porche de la Basilique et délimitait ainsi le lieu réservé à la prière. Après son déplacement, elle fut pendant longtemps le lieu des grandes célébrations en plein air, et le point de départ des processions vers la Basilique. De tout temps, des pèlerins en gravissent les marches à genoux, en signe de pénitence, récitant le Rosaire ou méditant sur les mystères de la Passion de Notre Seigneur. Aujourd’hui encore, ce lieu nous amène à la pénitence et la conversion de nos cœurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La statue Sainte Anne

« Sainte Anne, Mère de Marie, conduis-nous vers Jésus. »

La statue du parc est celle qui se trouvait, jusqu’en 1972, en haut de la tour, mais frappée par la foudre en mai 1939, elle devenait un danger. Lourde de 12.50 tonnes et haute de 5.64 mètres, elle est faite de 3 gros blocs de granit de Kersanton évidés. Elle est l’œuvre du sculpteur Le Goff sur un modèle de Falguière. – –

 

 

Cette magnifique statue monumentale représente Sainte Anne faisant lire la Bible à Marie : elle est la maman qui transmet la Foi à sa fille. Dans cette représentation se trouve résumé l’essentiel du message de Sainte Anne : « c’est d’abord dans la famille qu’est amenée à grandir notre Foi. »

 

 

L’espace Jean-Paul II

Cet espace est un lieu de rassemblement, de célébration, aménagé après la visite du Pape Jean-Paul II venu ici en pèlerinage le 20 Septembre 1996.

Il est fait exactement de 16 129 pavés offerts par les pèlerins. Il est entouré de 12 colonnes de granit, rappelant que ce sont les douze évêques des douze diocèses de la région apostolique de l’ouest de la France qui ont invité le Pape à venir en cette région : Angers, Bayeux, Coutances, Laval, Le Mans, Luçon, Nantes, Quimper, Rennes, Saint Brieuc, Sées, Vannes. Une stèle figure l’effigie de Jean-Paul II.

Un graphique est dessiné sur les pavés. Il représente un globe, une croix, un poisson : le globe c’est le monde entier à qui le Christ est venu apporter la bonne nouvelle, la croix, qui traverse la terre, nous rappelle que c’est dans son sang que le Christ a sauvé le monde, le poisson nous ramène aux premiers temps de l’Église, il est le signe de reconnaissance des premiers chrétiens.

Jean-Paul II lui-même n’est pas venu en cet endroit, il a célébré la messe devant la maison Ker Anna, sur la route de Brec’h, à l’ouest de la basilique où une plaque le rappelle et l’après-midi de ce 20 septembre 1996, il a rassemblé les jeunes familles devant le mémorial.

Regardant cet espace aménagé dans la verdure, rappelant la visite du plus célèbre des pèlerins de Sainte-Anne, nous prions pour l’Église réunie autour du pape, successeur de Pierre et des évêques successeurs des apôtres.

 

  • « Pierre, tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église. » a dit Jésus au premier des apôtres. C’est avec ce chant que fut accueilli Jean-Paul II à Sainte-Anne-d’Auray. L’Église s’est ici rassemblée autour du successeur de Pierre et a chanté sa foi et son espérance, comme l’a dit le pape lui-même : « Vivez l’espérance, mettez votre confiance en ce Dieu qui a fait alliance avec les hommes dans la personne de son Fils Jésus ! Une représentation traditionnelle de sainte Anne nous la montre faisant lire la Bible à sa fille Marie. C’est une invitation à accueillir la parole de Dieu, à s’en imprégner pour en témoigner dans les réalités humaines. Ouvrez vos cœurs au Christ : sa parole vous indique le chemin pour aller vers son Père ! Aujourd’hui, le Christ vous appelle à transmettre ce message d’espérance… Je vous souhaite une grande espérance et maintenant je dois vous dire que j’ai trouvé ici beaucoup d’espérance. »

 

 

Le Cloître

Pour accueillir les pèlerins, l’évêque de Vannes, Monseigneur Sébastien de Rosmadec, avait fait appel aux Pères Carmes qui arrivèrent à Sainte Anne en 1628. Ceux-ci vont se montrer à la hauteur de la tâche qui leur est confiée. Ils vont accueillir les pèlerins, conduire la prière, célébrer la messe, être à leur disposition pour les confessions. Ils vont aussi être des bâtisseurs avisés faisant du sanctuaire un enclos à l’image des enclos du nord-Finistère.

Leur plus belle réalisation architecturale est le cloître, situé à l’est de la Basilique, construit entre 1638 et 1641. On y accède en contournant la basilique, par le nord ou le sud. C’est un très bel ensemble, majestueux, sobre, dans lequel ils priaient et auquel les fidèles eux-mêmes pouvaient accéder. Le cloître, à l’époque de sa construction sous la direction du père Benjamin de Saint-Pierre, a deux niveaux. Le niveau supérieur, réservé aux religieux, relie le couvent au chœur des carmes, lequel se situe dans la tribune actuelle du grand orgue et surplombe le sanctuaire.

A.LAMOUREUX

 

 

Le Chemin de croix

A l’initiative du petit séminaire de Sainte-Anne, sous la responsabilité de l’évêque de l’époque, le chemin de croix de Sainte-Anne d’Auray a pu être concrétisé grâce aux dons : notamment ceux de la congrégation de Sainte-Anne, et de familles. Il a été réalisé entre 1900 et 1904 par les ateliers des sculpteurs statuaires, Henri Bouriché et Pierre Rouillard situés à Angers (fermés en 1962) et le fondeur Gaston Chapal propriétaire des fonderies de Kerloc à Auray. Cette oeuvre d’art est unique par ses dimensions et par la qualité de sa sculpture. Chaque station mesure 2,20 par 2 m et pèse 600 kg chacune. Il participe à la dimension votive du sanctuaire, éléments clés dans le déroulement du grand-pardon de Sainte-Anne , plus grand pèlerinage de Bretagne et deuxième pèlerinage de France après Lourdes.

A l’occasion des travaux de restauration du cloître protégé au titre des monuments historiques en 1991, les quatorze stations ont été démontées puis stockées dans un champ sans protection. Plusieurs ont été brisées et toutes ont été altérées par la rouille. Les compte-rendus du chantier de l’époque annonçaient pourtant la nécessité de le restaurer et de le repositionner dans le cloître. Celui-ci est resté en attente à l’air libre et s’est particulièrement dégradé. Récemment, la municipalité, soucieuse d’entretenir son patrimoine, a récupéré les quatorze stations pour les entreposer dans un endroit protégé et s’est rapprochée des services de la DRAC (conservation régionale des monuments historiques et Unité départementale de l’architecture et du patrimoine du Morbihan) pour engager sa restauration.

 

 

 

Le monument du Comte de Chambord

C’est à Sainte-Anne-d’Auray que se dresse la plus importante statue du Comte de Chambord au monde. Située pile en face de la basilique Sainte Anne se dresse une imposante statue monumentale de plusieurs mètres de hauteur.

Un premier étage présente, sur ses quatre faces, les deux saintes patronnes de la France et de Paris : Sainte Jeanne d’Arc sur le devant et Sainte Geneviève à l’arrière, ainsi que les deux grands héros de la chevalerie française : Bayard à gauche et Du Guesclin à droite, debout tous les quatre. Surplombant l’édifice, la statue du Comte de Chambord le représente à genoux, une couronne posée sur son côté droit. Tandis que les quatre personnages illustrent incontestablement les qualités de sainteté et de courage de tout prince chrétien, la position agenouillée et le costume de sacre dont est revêtu le Comte de Chambord lui-même rappellent le rôle qui aurait dû être le sien, tandis que la couronne posée à côté rappelle malheureusement sa disparition sans n’avoir pu ni la ceindre ni la transmettre…

 

Gestion : Association SAINT HENRI

A pour objet d’entretenir et de conserver le monument du Comte de Chambord.

 

 

 

Galerie du Cloître

Costumes traditionnels bretons, sculptures, maquettes de bateaux, peintures, orfèvrerie, faïences, petits chaussons de bébés… les collections de Sainte-Anne-d’Auray sont aussi riches que variées ! Appelés ex-voto, ces objets sont offerts depuis le XVIIe siècle par des pèlerins, humbles ou célèbres, en reconnaissance à sainte Anne.

 

Dans les espaces d’exposition, découvrez l’histoire du site, le Trésor et, chaque année, une nouvelle exposition temporaire dédiée à l’art sacré. Petits et grands profitent également de bornes ludiques et pédagogiques, vidéos, ateliers artistiques, visites guidées ou encore conférences, programmés durant la saison de la Galerie.

 

Ouverture de la Galerie :
En saison : de mai à octobre, du mardi au dimanche ; dates et horaires sur le site de l’Académie.
Hors-saison : seul le Trésor est ouvert ; tous les week-ends, 14h-18h.

 

Renseignements :
02 97 57 55 23 ou http://www.academie-musique-arts-sacres.fr/

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