Plus respectueuse de l’environnement, la gestion différenciée favorise certaines pratiques :
Avec une forte démographie et une extension de l’espace urbain, Sainte-Anne-d’Auray souhaite améliorer le cadre de vie des Saintannois tout en valorisant l’identité du paysage ainsi que sa biodiversité et limiter bien évidemment les frais de fonctionnement dû à l’augmentation des surfaces.
Parcs urbains, bocages, zones humides, saussaies marécageuses, prairies mésophiles, landes humides…sont autant de milieux différents qui nécessitent une gestion différenciée, autrement dit adaptée.
Par exemple les services techniques mettent en place plusieurs types de fleurissements sur les massifs : plantes annuelles, vivaces, bisannuelles, bulbes… et la maintenance est plus ou moins forte selon des points stratégiques. La gestion quant à elle est manuelle avec du bêchage et du paillage des sols.
Sur les itinéraires pédestres, un entretien naturel se fait via la fréquentation du site.
Les bordures de routes sont fauchées en trois étapes : accotements à la mi-mai, fossés et talus début septembre. Les trottoirs quant à eux sont entretenus par l’écobuage et un balayement mécanique.
La gestion des déchets verts se fait avec une intervention broyage 1 fois l’année.
Cette gestion peut paraître une négligence ou un abandon en friche, or c’est une cohésion qui s’inscrit dans le développement durable. A nous de changer notre regard et d’arrêter de vouloir que la « nature soit propre » !
La commune de Sainte-Anne-d’Auray est actuellement en zéro phyto (n’utilise pas de pesticides sur les espaces vert communaux). Et vous ?
« Zéro phyto et le monde est plus beau ! 1 pesticide, 1 homicide. »
Le terme « pesticide » vient du mot anglais « pest » (ravageur).
Ce sont des substances chimiques qui contrôlent ou éliminent des organismes indésirables (herbes, champignons, rongeurs, insectes…).
Il existe trois grandes familles de pesticides agricoles :
- Les insecticides (contre les insectes nuisibles)
- Les herbicides (contre les mauvaises herbes)
- Les fongicides (contre les champignons)
Déjà en 1938, Antoine de St Exupéry a dit un jour « Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».
Aujourd’hui, le potentiel de recherche botanique et scientifique nous permet d’envisager de meilleures solutions pour préserver notre patrimoine naturel. Alors, utilisons ces facilités pour un fonctionnement durable fiable, équitable, viable et vivable !
L’utilisation de pesticides possède beaucoup d’autres alternatives durables et en osmose avec l’environnement.
Troquez le chimique au naturel grâce aux plantes compagnes répulsives et pollinisatrices, ou encore adventices.